Le Président de la République, Jacques Chirac une personnalité qui m’a beaucoup fasciné.

Publié le 28 août 2023 à 00:40

La personnalité de Jacques Chirac m’a beaucoup fasciné, ainsi que sa fille Claude Chirac à l’époque. J’ai gardé de très bons moments.

 

J’ai pris ses photos en 2005 sur la base militaire franco-allemande, dans la région Varoise au Cannet-des-Maures. Nous étions conviés à servir le Président de la République, Jacques Chirac en compagnie des militaires de nos deux pays, la France et l’Allemagne. J’ai pu faire connaissance de la ministre de La Défense Michèle Alliot Marie, une femme ouverte et humaine et à l’écoute, mais une femme expérimentée dans la politique et dans les ministères régaliens.
J’ai pu aussi faire la connaissance de Madame Annie Lhéritier, la secrétaire particulière de l’ancien chef de l’Etat Jacques Chirac, cette personnalité aussi discrète que la nature, c’est elle qui m’a ouvert certains réseaux dans le milieu politique et j’ai pu obtenir un carnet d’adresses de certains hommes politiques encore en activité.

J’ai un très bon souvenir de ce grand personnage qui a servi notre pays, la France avec ses convictions, ses valeurs, il était le père de la nation, un modèle sur la France tranquille, le respect des uns et des autres, mais aussi il a su montrer que c’était un grand homme politique, il n’avait pas peur de ses adversaires sur le terrain, il n’a jamais perdu une élection locale, sauf face à François Mitterrand en 1988 (Présidentielle), j’étais encore un minot à cette époque. Je me souviens de la phrase de mon père il me disait: « Jacques Chirac c’est un Killer de la politique, c’est un bon politique et un excellent politicien « .

Je peux l’attester quand j’étais chef de rang entre 2005 et 2006 à la Présidence de la République, Jacques Chirac était encore le Président de la France. J’ai beaucoup aimé son talent d’orateur, il répétait ses discours dans l’un des salons les plus reculés de l’Elysée, mais aussi il avait toujours le sourire et un mot gentil sur un air de la joie de vivre. Le Palais de l’Elysée était vraiment sa propre maison. J’ai pu le constater dans les moindres détails et sous l’oeil aguerri de sa femme Bernadette Chirac, une femme toujours aux petits soins du personnel de tous les services de l’Elysée, mais aussi, elle avait un franc-parler, elle disait ce qu’elle pensait, quand cela n’allez pas dans son sens des choses bien faites, elle avait raison.

J’ai encore en tête, ma bonne entente avec Claude Chirac, la fille de l’ancien chef de l’Etat, j’ai pu à maintes reprises, quand j’en avais le temps d’échanger avec elle, de lui donner des idées aussi. Le lien s’est fait et on a gardé cette entente cordiale, jusqu’à mon départ de cette grande maison et institution qu’est toujours la Présidence de la République. sans oublier aussi ma bonne entente avec un certain Xavier Laure, l’ancien aide de camp auprès de Jacques Chirac, si ma mémoire est bonne. Que de bons souvenirs, c’est comme cela que j’ai pu travailler à cette époque avec le Meilleur Ouvrier de France, Bernard Vaussion. (Chef exécutif des cuisines de l’Élysée).

Jacques Chirac m’a beaucoup fasciné, par ses phrases assassines qui en dit long sur ses adversaires en politique, mais aussi par son humour afin de dévier certaines situations, ou encore ses mots de gentillesse et de bienveillance, ou encore sa passion pour l’amour de la gastronomie, de la bonne cuisine et sans oublier la bonne bière pas que la Corona! Il adorait aussi le bon vin à petites doses, mais il accompagnait et ça m’a interpellé, il accompagnait tous ses repas avec des tuiles de sucre, j’avoue que j’étais un peu surpris, sans doute une note anglaise. C’était une personnalité très intelligente et instruite, j’avoue que cela m’a surpris de nos jours, il parle même russe, pour vous dire quand il avait reçu le Président de la Fédération de Russie, Monsieur Vladimir Poutine.

Après sa disparition en 2019, j’avoue que le monde politique n’est plus ce qu’il était à cette époque. Il faut s’y faire, il faut s’y résoudre, mais pas s’y soumettre ! Comme le disait parfois, le Président Jacques Chirac, les institutions n’ont pas toujours raison.

J’aurais toujours pensé pour lui depuis sa disparition, ainsi qu’à sa famille, Claude, Bernadette, ses amis proches, Alain, Nicolas, Michèle, Vladimir, Gerhard, Annie…

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